Bienvenue à Prémillieu et son hameau de Tard

Patrimoine et Histoire

Héraldique

La commune de Prémillieu porte : De gueules à la croix d’argent chargée en cœur d’un écusson de sinople au panier d’or.

Le blason a été réalisé par Thierry Faure David-Nillet.

Édifices religieux

Église Sainte-Marie-Madeleine. C’est un édifice religieux de confession catholique dont le presbytère date de 1790. Cette église a été restaurée à plusieurs reprises et est maintenant une bâtisse imposante caractéristique du village.

On trouve également une croix au lieu dit « La Maillette » direction Tenay et le cimetière à la sortie du bourg, direction Armix.

Édifices civils

On peut admirer un bâtiment couvert comprenant deux bassins fleuris chaque année par les habitants du village et où autrefois se retrouvaient les lavandières.

Celui-ci est situé tout près de la mairie et en face du four communal remis en activité notamment à l’occasion de la fête estivale de Sainte-Marie-Madeleine.

Un livre édité en 2018 et écrit par M. METZGER permet d’avoir plus d’informations sur une partie de l’histoire et du patrimoine du village.

Le hameau de TARD

« Tard petit hameau de Prémillieu »: blotti dans la flore Bugiste en bordure de la départementale D.103, où quelques penons y vivent à l’année, quelques résidences secondaires viennent grossir le quota des habitants dans la douceur et la sérénité du Haut Bugey.

On surnomme aussi cet endroit idyllique le « Petit Nice » de par sa situation exceptionnelle au niveau météorologique, on y trouve de plus la précieuse truffe noire du Bugey, reine en gastronomie.

Tard est un hameau accueillant et rayonnant avec certaines façades de ses maisons aux pierres apparentes, au nord-est en sortie de hameau en direction de Prémillieu une grande maison typiquement Bugiste avec sa belle porte de grange et sa coursive extérieure exposée Sud-Est servait à faire sécher les noix.

« Le four banal »

Est communal. Il ressemble à une petite maisonnette blanche rectangulaire avec son toit en tuiles plates, son fournil fermé pour isoler le four du froid, il est construit en pierres dont certaines datent de 1245, ces pierres réemployées ont été prisent sur un ancien bâti situé au lieu dit « Maisons Vieilles », rénové en partie en 2003  il perdure dans le temps pour notre plaisir.

« Le travail »

S’élève sur l’emplacement d’une ancienne carrière de sable surplombant le lavoir, élément important de la vie rurale, à l’époque il servait à ferrer et soigner les bestiaux, aujourd’hui un gros chaudron de cuivre empli de fleurs accroché au bâti  nous rappelle à son bon souvenir.

« Le lavoir »

Datant vraisemblablement de 1931, il est composé de pierres et de bois, recouvert de tuiles en ardoise, il est ouvert comme un préau et il abrite en son sein un grand bac de pierre rectangulaire. Il fut en son temps un lieu de rassemblement, certains disaient qu’il fut construit pour abreuver les bovins, on pencherait plutôt vu sa grandeur, son bac et le vaste bâti qui l’abrite, que ce fut le lieu où l’on pouvait entendre le chant des lavandières au plus dur de leur labeur. Empli de caillasse pour éviter des accidents, il trône désormais en son assise des pots de géraniums et autres plants floraux pour égayer l’endroit et pour éviter qu’il ne tombe en désuétude.

L’ensemble « lavoir-abreuvoir »

Est situé au Sud Ouest du hameau jouxtant la D.103 fut probablement utilisé jusqu’en 1931 par les villageois qui y menaient abreuver leur troupeau le matin avant le départ aux champs et en fin de journée avant le retour à l’étable. Une source captée dans un réceptacle de béton dispense toujours le précieux liquide et est rarement asséchée, un vacher y puise l’eau pour abreuver ses bêtes encore à l’heure actuelle. Des lavandières y officièrent peut-être en leur temps avant la construction du nouveau lavoir au centre du hameau.

« Réservoir Communal »

Outre ces points remarquables, on trouve au Nord-Est du Hameau en bordure de la D 103, un « réservoir communal » bâti en 1960 pour distribuer l’eau aux habitants du hameau. Cet édifice en béton, équipé d’un système à ultra violet pour la désinfection de l’eau, est alimenté par une source captée.

Par forte chaleur il arrive parfois que l’eau fasse défaut, alors des camions citernes viennent remplir la réserve pour que la population ne manque pas de l’indispensable et précieux liquide et si cela devait s’avérer insuffisant, des bouteilles d’eau minérale seraient distribuées aux habitants par la commune en attente du ravitaillement en eau.

« L’ancien réservoir »

A l’Est, sur la gauche après le lavoir, sur le chemin qui mène au bois, après un raidillon menant à une trouée se trouve en bordure du chemin un vieux réservoir toujours alimenté mais désormais délaissé par la commune.

Un bâti de béton se trouvant à une centaine de mètres plus haut abrite le captage qui alimente les deux réservoirs, en continuant à gravir ce chemin jusqu’à l’orée des bois, on peut admirer un panorama sur la montagne Bugiste. Ce sentier pédestre où il fait bon flâner à travers bois se termine dans une boucle de la D.103.

« Cascade grotte aux fées »

Au Sud du hameau en remontant le cours du bief de la Valouse, nous arrivons à une petite cascade d’une cinquantaine de mètres de haut, active par temps de pluie, une grotte creusée dans la paroi est appelée communément « grotte aux fées » par les enfants du hameau, voilà un petit parcours bucolique abordable pour tous en sous bois qui charmera petits et grands.

« Cascade grotte aux fées »

« Petit pont de pierre »

L’entrée de Tard direction « Prémillieu » est marquée sur la D.103 par un petit pont de pierre recouvert de lichen et de lierre, qui enjambe le bief de la Valouze, il délimite notre commune de Tard de notre voisine la commune  de La Burbanche, de là en arrivant du Grand Tare on aperçoit les premières demeures du hameau.

« Mégalithe de granit »

Un curieux mégalithe en boule surnommé « pierre du sacrifice«  pose question : il est en granit, roche introuvable localement. Par ailleurs, il est creusé d’une rigole circulaire et de deux écoulements. Devant cette pierre recouverte de mousse, on reste dubitatif car sa datation, son origine et son utilisation, restent inconnues.

Certains diront peut-être que les sorciers hantaient ces lieux et quand des temps reculés de jeunes nymphes étaient sacrifiées pour calmer la colère des dieux, mais je n’ai vu ni nains, ni farfadets pour me le confirmer.

Mégalithe de granit  « Pierre du sacrifice« 

Année 1930  Place de l’hôtel et La « croix de Tard « 

Une croix en granit a été implantée par un particulier il y a une quarantaine d’années, provenant certainement d’un calvaire Breton. Elle se situe sur la gauche du chemin sous Rivoire juste avant la sortie du hameau qui mène aux prés et aux bois, une jolie petite promenade en perspective en campagne Bugiste.

Personnalités

Antoine Gramusset, né à Prémillieu en 1740, émigré au Chili, l’un des trois principaux conjurés de la conspiration dite des Trois Antoine.

Prémillieu a été tout comme plusieurs communes alentour pendant la seconde guerre mondiale le théâtre de tragédies : une plaque atteste de l’arrestation de M. Perret ainsi que de sa déportation au camp de concentration de Mathausen en Autriche en Juin 1944 où il est décédé.